mardi 26 octobre 2010

Les visages de la ville, séminaire à Paris 7 29 octobre 2010

Séance 1 – 29 octobre 2010

Présentation du séminaire par les co-responsables du séminaire et du PPF:

Paul-Laurent Assoun, Evelyne Cohen et Pascal Dibie

« Les visages de la ville » : enjeux et problématique »

LES VISAGES DE LA VILLE

Séminaire interdisciplinaire 2010-2011

Histoire-géographie-ethnologie-sociologie-psychanalyse-architecture

Pôle Pluriformations Sciences de la ville - Université Paris Diderot (Paris 7)

Sous la responsabilité des codirecteurs du Pôle

Paul-Laurent ASSOUN Professeur de Sciences Humaines Cliniques, Université Paris Diderot, directeur de l’équipe « Corps, pratiques sociales et anthropologie psychanalytique », CRPM

Pascal DIBIE Professeur d’ethnologie, Université Paris Diderot, Délégué des relations culturelles de l’Université avec la Ville

et d’Evelyne COHEN Professeure d’Histoire et anthropologie culturelles du XXe siècle, ENSSIB Université de Lyon, directrice du Centre Gabriel Naudé

LIEU : Université Paris Diderot (Paris 7), Immeuble Montréal, 101-105 rue de Tolbiac ou bien 59 rue Nationale 75013 Paris. Salle 187, premier étage. Accès possible par la Dalle des Olympiades.

DATES : Vendredi 9H30-12H une séance mensuelle à partir du 29 octobre 2011

Pour aller à la salle : aller au deuxième étage du bâtiment (côté rue Nationale), suivre les flèches 187 à droite en sortant de l’ascenseur. Au bout du couloir à angle droit, redescendre d’un étage.

Comment envisager la ville ? Comment la ville s’envisage-t-elle elle-même ? Cette question centrale et multiple suppose qu’il y aurait un visage de « la ville » -- en analogie avec le visage humain, donc que la ville est une sorte de sujet dont les contours sont identifiables. On parle bien d’ailleurs de ville transfigurée ou défigurée. Cela renvoie, au-delà de l’anthropomorphisme de la métaphore reproduit par le discours sur la ville, à la notion de formes, de trans-formations et de méta-morphoses de la réalité urbaine. La ville semble avoir des visages, en sorte que sa physionomie est démultipliée avec le temps et dans l’espace. Mais alors peut-on parler d’une pérennité qui fait que la ville est reconnaissable ou au contraire méconnaissable à un moment donné, à travers son vieillissement ou son rajeunissement ?

Encore faut-il cerner comment la ville se représente. Cela suppose d’examiner l’auto-représentation de la ville, faite de mises en miroir, de théâtralisation et de rituels. Après le « corps » et la « trace », le visage semble donc une métaphore heuristiquement féconde, propre à nouer les interrogations des divers savoirs de la ville. Sauf à déterminer comment chaque discipline en a usage. Question géographique des formes et des structures -- qui amène à réinterroger la notion de « paysage urbain »--, de leur écriture cartographique, de leur représentation historique et sociologique, retour à la question du visage comme réalité psychique du point de vue phénoménologique et psychanalytique : le visage est ce qui permet au sujet d’être reconnu, de se rapporter à lui-même, c’est ce qui soutient le monde pour le sujet – le visage étant d’abord offert au regard de l’autre, le visage ne se voyant pas lui-même… à moins d’un miroir. Comment l’architecture se détermine-t-elle par rapport aux constructions qui en modifient « l’aspect » ? Qu’est-ce que « respecter » ou redessiner le visage d’une ville ? Où commence, ou finit une ville ? Y a-t-il des ressemblances entre les villes – comme entre des personnes--, voire un « air de famille » ? Cela renvoie à l’inconscient de la ville, c’est-à-dire à la dimension fantasmatique. C’est à partir d’un certain « point aveugle » que la ville se déchiffre et se fait – ce qui oblige à requestionner la dimension du regard des acteurs qui s’inscrivent dans le système urbain et en produisent au quotidien la physionomie, sans cesse redessinée.

On tentera donc, avec les ressources des diverses disciplines, un « portrait » de la ville en ses diverses dimensions. Cela rejoint un des questionnements majeurs des « sciences de la vile ». Où est la « vérité » de la ville ? Dans ses mécanismes socio-historiques et/ ou dans son vécu, celui de ses acteurs, en leurs représentations et leurs pratiques ? A moins qu’elle ne soit un Janus à double visage…

PROGRAMME DU SÉMINAIRE 2011 (en cours d’élaboration)

LIEU : Université Paris Diderot (Paris 7), Immeuble Montréal, 101-105 rue de Tolbiac ou bien 59 rue Nationale, 75013 Paris. Salle 187, premier étage. Accès possible par la Dalle des Olympiades.

DATES : Vendredi 9H30-12H une séance mensuelle à partir du 29 octobre 2011

Séance 1 – 29 octobre 2010

Présentation du séminaire par les co-responsables du séminaire et du PPF :

Evelyne Cohen, Paul-Laurent Assoun et Pascal Dibie

Les visages de la ville : enjeux et problématique

Séance 2 – 19 novembre 2010

TBA

Séance 3 – 17 décembre 2010

André DEL Responsable de l’espace culturel des conceptions architecturales et urbaines, Ecole d’architecture Paris Val de Seine

Les visages numériques de la ville

Séance 4 – 28 janvier 2011

Paul-Laurent Assoun

TBA

Séance 5 – 04 mars 2011

Joanne Vajda

Les visages touristiques de la ville

Séance 6 – 08 avril 2011

Marcel Roncayolo

TBA

Séance 7 – 20 mai 2011

TBA

Séance 8 – 17 juin 2011

bilan du séminaire, projets, publications

perspectives pour l’année 2011-2012

jeudi 7 octobre 2010

Colloque Médias et société : entre réalités et fictions


UFR d’Études Interculturelles de Langues Appliquées

http://www.eila.univ-paris-diderot.fr/medias-et-societe

media-et-societe@eila.univ-paris-diderot.fr

16 Octobre 2010

Université Paris Diderot

Amphithéâtre Buffon 17 rue Hélène Brion

75205 Paris cedex 13

ENTRÉE LIBRE

MÉDIAS ET SOCIÉTÉ : ENTRE RÉALITÉS ET FICTIONS

9h00

Accueil

9h15

Ouverture : Jean-Michel Benayoun - Présentation : Penny Starfield