lundi 25 mars 2013

Séminaire Sciences de la ville 12 avril 2013


« ACTION STRUCTURANTE DES SCIENCES DE LA VILLE
SEMINAIRE DE RECHERCHE   2013
«FIGURES DE LA MORT DANS LA VIE URBAINE »

Sous la responsabilité des codirecteurs du Pôle
Paul-Laurent ASSOUN, Professeur, UFR Etudes psychanalytiques, Paris Diderot
Pascal DIBIE,  Professeur, UFR Sciences Sociales, Paris Diderot
Et la participation de
Evelyne COHEN, Professeure, ENSSIB ( Université de Lyon )

Vous êtes chaleureusement convié(é) au premier séminaire directeur du Pôle Pluri Formation (Action structurante)   Sciences de la ville

VENDREDI 12 AVRIL de 9h30 à 12h
Salle 133

1er étage du Bâtiment Olympe de Gouges
8 rue Albert Einstein
-métro ligne 14/ RER C/ bus : 62, 64, 89, 325
Station : Bibliothèque François Mitterrand

Cette première séance du séminaire  interdisciplinaire portera sur

« LA MORT EN VILLE : RÉALITÉ ET FANTASME »


Bruno BERTHERAT, Maître de conférences en histoire contemporaine à l’université d’Avignon
« LA MORGUE A PARIS AU XIXe (1804-1907), FONCTIONNEMENT, PRATIQUES, REPRESENTATIONS »


Paul-Laurent ASSOUN, Professeur à l’Université Paris-Diderot :
«  VOIR NAPLES ET MOURIR : LA MISE EN SCENE URBAINE D’EROS ET THANATOS »

Retenez déjà les dates des prochains séminaires 2013:
vendredi 24 mai/ vendredi 14 juin/ vendredi 11 octobre/ vendredi 14 novembre / vendredi 13 décembre

pole-scdelaville@univ-paris-diderot.fr

SEMINAIRE 2013
FIGURES DE LA MORT DANS LA VIE URBAINE

La ville est un  éminent lieu de vie collective. C’est aussi un lieu où l’on meurt. D’une part, la ville est un lieu de ritualisation de la mort.
 Loin d'accréditer quelque vision mortifère ou morbide  de la ville, il s’agit de montrer en quoi le rapport à la mort peut permettre d’accéder à une dimension déterminante de l’urbanité. Si « la vie est l’ensemble des  fonctions qui résistent à la mort » (Bichat), la mort en ville peut
révéler a contrario la vie urbaine.
D’autre part, il est des villes qui sont susceptibles, tels des êtres vivants, de mourir, c’est-à-dire de décliner, voire de disparaître.
Comment dépister ces signes de mortification, de la  simple « morte saison » à la ruine définitive ? Les ruines ou vestiges urbains témoignent précisément de la présence de villes « mortes vivantes ».
Après le corps,  les traces et les visages de la ville, il s’agira  donc de mobiliser les divers discours et disciplines pour voir comment la mort est mise en scène dans l’espace urbain et les pratiques urbaines : de l’enquête historique et architecturale sur la représentation et « l’édification » de la mort jusqu’au déchiffrement du thème littéraire de la mort en ville  (« Mort à Venise »)  et sa signification psychanalytique ( « Voir Naples et mourir »...)

                                       




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